Ce nouveau corpus s’inspire de ses marches, de ses méditations et de ses collectes en forêt. L’artiste explore des écofacts porteurs de récits liés à sa lignée de femmes : arbres déracinés, entrelacés, blessés, marqués par le temps. Elle cherche à comprendre les liens brisés et renoués avec le territoire, en résonance avec les mémoires transgénérationnelles. Comme un arbre tombé dévoile ses racines, ses œuvres exposent ce qui était enfoui. Elles révèlent l’inconscient familial et collectif à travers un processus de métamorphose.
L’exposition, composée d’installations et de techniques mixtes, associe photographie, dessin, peinture, écofacts et artéfacts. Elle met en place un dialogue entre le visible et l’invisible, entre la nature et le geste intuitif. Sa démarche géopoétique et écoféminine s’ancre dans la lenteur, l’écoute et la cocréation avec le vivant.
VERT FORÊT ET MOUSSE VELOURS est une invitation à ressentir la poésie sensible des espaces naturels. Forêts et mémoires de lignée s’entrelacent, traçant un chemin de réconciliation entre passé et devenir. L’artiste y suggère une nouvelle cartographie sensible du territoire-corps et du territoire-nature.