Sculpture, œuvre papier et installation participative 

Le travail de Marie-Ève Martel aborde la plasticité du paysage, les diverses façons d'habiter l'espace et les dynamiques spatiales entre nature et culture. Ainsi, les lieux architecturés et les lieux naturels constituent le point d’ancrage de sa recherche : que représentent-ils? Quel est leur impact sur l’imaginaire et le comportement humain? Quelles valeurs transmettent-ils? Que peut-on apprendre de l’architecture de la Nature et comment l’intégrer dans la nôtre ? 

À partir de matériaux et médiums variés, l’artiste explore ici l’interaction entre le monde mycologique et architectural humain. Ses compositions s’étalent sur les murs et dans les murs, sur les socles et dans les socles, si bien qu’on pourrait en imaginer sous le plancher ou ailleurs. Ainsi, la géométrie organisée de l’architecture du lieu d’exposition entre en dialogue dans une danse formelle avec les éléments organiques « sauvages ». Inspirées par le surréalisme, le romantisme et par une certaine science-fiction, ces mises en scène théâtrales s’affichent comme des métaphores poétiques d’un monde en perpétuel changement qui cherche l’équilibre, mais sont aussi une célébration de la beauté et du génie du vivant. 

L'artiste remercie le CALQ et le CAC pour leur soutien.